La famille Servan-Schreiber a inspiré pour la première fois une fiction, diffusée sur France 2 le 25 novembre et la suite le 2 décembre à 20h35. On connaît Jean-Jacques Servan-Schreiber, fondateur de l'Express, moins son père Emile et son oncle Robert, à l'origine des Echos. Source France 2 (Fr 2).
1944-1945 JJSS Pilote de Chasse
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Le père de Jean-Jacques Servan-Schreiber, Emile, était le fils du secrétaire politique de chancelier Bismarck, qui s'était exilé en France en 1869 par hostilité à la politique de guerre contre la France du chancelier allemand. Installé à Paris, ce grand-père, Joseph, s'est naturalisé français. Son père, Emile est né en 1889. Il a fondé le quotidien les "Echos", est devenu grand reporter pour "Illustration", et à écrit quinze livres sur ses voyages internationnaux et les problèmes économiques.
Sa mère, Denise Bresard, est la fille d'un chirugien de la Nièvre et conseiller général : le Professeur Georges Bressard. Elle est née en 1900 et a épousé Emile Servan-Schreiber en 1923. Ils ont eu cinq enfants, dont l'aîné est Jean-Jacques (né en février 1924). Les autres sont Brigitte, Bernadette, Christiane, et Jean-Louis.
Jean-Jacques Servan-Schreiber, après des études au Lycée Janson de Sailly, a préparé l'Ecole polytechnique au Lycée Champollion de Grenonle. Il a été reçu en 1943 au concours d'entrée de l'ecole, mais c'est aussitôt évadé de France par l'Espagne pour rejoindre les Forces du général de Gaulle, comme engagé volontaire.
Formé comme pilote de chasse aux Etats-Unis, il a rejoint le groupe de chasse l-5 sous les ordres du colonel Louis de Fourquières (le père de sa future femme, Sabine) en Allemagne.
Il a commencé sa carrière de journliste, après ses études à Polytechnique, au journal "Le Monde" en 1948, comme éditorialiste de politique étrangère, pendant quatre ans. en 1953, il a fondé "l'Express" pour fournir une tribune aux idées de la décolonisation, contre la guerre d'Indochine, et aux théories économiques de Pierre Mendès-France et de Simon Nora. Ce journal a été créé par Françoise Giroud, et sans capitaux propres. Cinq collaborateurs au départ. Les abonnements empruntés au journal "Les Echos" ont été remboursés dans le courant de l'année suivante.
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